« dust in the wind » (pv.heaven)

« Il faut lui permettre la satire et la plainte : la haine renfermée est plus dangereuse que la haine ouverte. »

« la routine était le lot quotidien de tout étudiant de Poudlard, quelque soit son année. Se lever le matin, prendre sa douche, se rendre dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner avec du pudding, puis vérifier son emploi du temps pour savoir quels seraient les cours de la journée. Et comme tout élève ici, la routine faisait partie de ma vie. Sauf que, étrangement, cette année, je le sentais, rien ne serait plus comme avant. J'avais comme le sentiment qu'un évènement majeur allait se dérouler, et que cela allait changer ma vie, du tout au tout. Ce n'était peut-être qu'un pressentiment, mais tous mes pressentiments s'étaient révélés exacts jusqu'à aujourd'hui. La mort de ma sœur, je l'avais sentie au plus profond de moi même, comme si on m'avait arraché une partie de mon âme. Ce fut une horrible chose que d'apprendre que cela s'était réellement produit. De plus, j'en cauchemardais chaque nuit, me réveillant en sueur à chaque fois. Je me trouvais à ses côtés, la regardant se noyer dans la Tamise. J'avais beau tendre les bras pour essayer de l'attraper, elle ne me voyait pas, et s'éloignait de plus en plus de moi. Chaque nuit, c'était toujours la même chose. Et puis, mes parents n'arrangeaient rien. Ils croyaient peut-être que le décès de leur fille, ma sœur, ne m'avait fait aucun effet ? Je le leur avais fait croire, ne voulant pas montrer mes sentiments devant eux, eux qui en souffraient tout autant que moi. Toutes ces balivernes n'étaient que de pieux mensonges. J'en avais assez de cacher ma souffrance dans ma salle commune, au milieu de tous mes camarades qui jacassaient bruyamment. « Mais comment allons-nous faire ? » entendis-je derrière moi. Évidemment que cette personne ne s'adressait pas à moi. Tout le monde se posait cette question. Moi même je me la posais. Mais ce n'était pas dans ce brouhaha que je pouvais me concentrer correctement.
« je me levais de mon tapis, mon tapis fétiche posé devant la cheminée. D'un signe de main, je dis « à plus tard » à mes camarades, qui s'étonnèrent de me voir partir ainsi, simplement vêtu d'une chemise bleue et d'un jean délavé. Je répondis par un haussement d'épaules, et m'éloigna à grandes enjambées par le portrait de la Grosse Dame.

LA GROSSE DAME : « Vous pourriez dire bonjour tout de même ! Non mais, ces enfants, je vous jure ! Et le merci, ça n'existe pas dans le monde des gamins ?

« moi un gamin ? J'en avais vu des pires, croyez-moi. Et ce que la Fat Lady venait de me dire m'importait peu. Ce que me disaient les gens, je m'en fichais royalement. Je réfléchis à un lieu où la tranquillité serait reine, et la Volière me sembla la meilleure des options. Je m'y dirigeai vers le lieu préféré des Hiboux, et où les crottes jonchaient le sol. Ce n'était pas le plus accueillant des lieux, mais au moins, le calme serait de mise, comparé à la Salle Commune. J'apposais mes coudes sur le rebord de l'ouverture, et me mit à réfléchir. Il fallait que je mette mon année à profit, pour récolter les meilleures notes possibles, bien que passer quelques heures en retenue ne m'embêtait guère, puisque j'avais tendance à enfreindre le règlement pour des balades nocturnes, et autres plaisirs en solitaire ou accompagné... Des bruits de pas se firent entendre juste derrière moi, et je sursautais. Que pouvais-je être bête, je n'étais pas la seule élève dans le château, et cette volière n'était pas mienne... malheureusement.

HEAVEN : « Tiens tiens tiens... Un gryffondor tout seul ? Le monde tournerait-il à l'envers ?

« ce ton me plaisait guère, et je me retournais pour faire face à celle qui avait prononcé ces quelques mots d'un ton particulièrement sarcastique. Je n'aimais pas les Serpentard, et encore moins ceux qui me parlaient de la sorte.

** Flash Back **
« P apa, non s’il te plaît … »
Mon père recommençait. Les larmes m’avaient envahi. & moi petite fille obéissante ; à cette époque ; je me laissais faire. Qu’avais-je fais au bon dieu pour qu’il me fasse une chose pareille ? Qui puis il était mon propre père ? Je m’étais mise à trembler de tout mon être. Ce père ignoble, que je détestais, mais que j’aimais tout en même temps ; abuser de moi ; me violée ; m’achever.
« Laisse-toi faire ma chérie. Heaven. »
Si je ressentais du plaisir ? Non. Je détestais ce qu’il me faisait. Au moment même de cette action, au moment même où il commençait à faire part de son désir sexuel, ma sœur sortit d’un placard pour mettre fin à ces jours
**Fin du Flash Back **
Je me réveillais, pleine de sueur. La respiration coupée. La première chose que je fis c’étais de me mettre de l’eau bien fraîche sur mon visage pleine de transpiration. Le rêve, ou plutôt le cauchemar que je venais de faire ne présageait rien de bon. Cela faisait bien maintenant cinq ans que je n’avais rêvé de ça. Si j’avais peur ? Ce n’était pas le premier sentiment qu’il faillait que j’ai en ce moment précis & puis avoir peur était un sentiment que seuls les faibles avaient. Moi, je ne faisais pas partie des faibles. La seule chose que je ressentais en ce moment c’étais de l’inquiétude. Je m’habillais & me dirigeais vers la salle commune. Après avoir déjeuné je décidais d’aller écrire une petite lettre à ma mère. Juste pour lui dire quand quelle maison j’étais, histoire de la prévenir. Même si je savais bien qu’elle allait totalement s’en foutre de ma vie. Même si je savais qu’elle allait brûler ma lettre avant même de la lire quand allait lire sur celle-ci « Heaven Joyce Jonshon ». Tout ça je le savais, mais je m’en fichais pas mal. C’était simplement pour lui montré que j’étais tout de même là. Juste pour lui montrait un petit signe de vie. Tu va certainement me dire que sa ne sert strictement à rien si j’écris, mais au fond de moi. J’espère en réalité qu’elle la lira. Même moi ; Heaven Joycée née Jonshon a le droit de rêver. Arrivée à la volière avec un petite lettre dans la main j’aperçu une légère silhouette. Celui-ci m’avait fait face. Manque de chance pour lui, ou plutôt pour moi c’était un Gryffondor. Mais pas n’importe quel Gryffondor. C’était Jack. Pas lui ! Dieu me déteste tu autant que cela ? Je fis comme ci de rien n’était. Après tout mon faible pour lui ne se transformera jamais en amour, jamais ! Surtout pas lui ! Un Gryffondor prétentieux, qui, en plus est très ami avec ma sœur. Cassie ! Sur ce coup là le bon dieu m’avait encore plus puni.
« Tiens tiens tiens … Un Gryffondor tout seul ? Le monde tournerait-il à l’envers ? »
Bien sur que oui ! Le monde tournait totalement à l’envers depuis quelques temps. Je l’avais totalement remarqué, mais du moment que sa ne m’atteignait pas, sa ne me faisait rien du tout. Mais alors là ! Il ne faut pas exagérer. En ce moment précis, autant te prévenir que j’étais de mauvais poil. Mon ton sarcastique & glacial avait une fois de plus pris le déçus. Je ne pouvais pas me montré gentille avec lui. C’était Jack. Il passait son temps à me vanner & à m’humilier & c’était bien la seule personne qui le faisait avec une t’elle splendeur. Qui puis est, il passait son temps à embrasser SA Ludivine devant mon pif. Sa me donnait envie de vomir. Vraiment.

« elle me fixait. étrangement. mon interlocutrice - en l'occurrence la Serpentarde en face de moi - ne semblait vraiment pas m'apprécier. Je ne savais ni pourquoi, ni même d'où elle me détestait, mais je m'en fichais royalement. Cette fille m'importait peu, c'était une Vert & argent, par la Barbe de merlin... Et pourtant, elle me rappelait quelqu'un, tant que je ne pouvais détacher mon regard de son visage, avec ses prunelles marrons qui ressortaient de son visage de marbre. Je ne pouvais m'empêcher de la détailler... Elle ressemblait tant à ma sœur, Heaven. En plus, elles portaient le même prénom. Ce détail me fit grimacer, et je dus me mordre la lèvre, tellement qu'une goutte de sang perlait sur celle-ci. Je me devais de regarder ailleurs. Difficilement, je détournais le regard de la jeune fille de première année, et me retournais, fixant mon regard sur le Lac à l'horizon. Quelques instants plus tard, alors que le silence pesait tout en haut de la Tour, je me décidai à me retourner face à Heaven.

JACK : « Et alors, qu'est-ce que cela peut-il te faire ? Peut-être que la volière est mon repaire à moi et à mes amis, tu ne crois pas ? Ah non, tu peux pas savoir, tu es une première année. Tu es une nouvelle. Je ne te connais, et tu ne me connais pas. Ça vaut mieux pour tout le monde, crois moi. Ne cherche pas à me connaître, tu le regretterais bien assez toi, sois en sûre. Maintenant si tu veux bien, je vais retourner à mes pensées.

« les paroles étaient sorties d'elles-même de ma bouche, sans que je puisse les retenir. Le pire dans tout ça, c'est que je ne regrettais rien, mais alors, absolument rien. Disons que je ne comprenais plus rien à ce qui m'arrivait. J'avais envie de la toucher, de la prendre dans mes bras comme ma sœur, et pourtant, quelque chose m'en empêchait... Derechef, je morigéna dans ma barbe, duvet que je n'avais pas rasé ce matin parce l'envie n'était pas forcément là. Les instants s'écoulaient, et j'entendais toujours du bruit dans mon dos. Des bruits de pas, sûrement ceux de Heaven. Ah, mais quel cadeau du ciel ces filles! Il n'existe pas de mode d'emploi "Comment réagir quand vous vous retrouvez face à quelqu'un que vous ne pouvez pas supporter parce qu'elle vous repousse mais vous attire vers elle en même temps ?". Aurait-il existé que j'aurais rassemblé toutes mes économies pour l'acheter. Je m'incitais au calme en réfléchissant à mes différentes possibilités. Il fallait l'avouer: il y en avait très peu. J'essayais de deviner son expression -elle avait l'air assez insultée mais pas trop revêche. Mes sens me lâchaient, et ma baguette tomba d'un bruit fracassant sur le sol. Elle baissa les yeux et fixa le sol, avant de relever ses prunelles émeraudes sur moi. Mon regard suivit le sien -j'en avais presque oublié ma baguette magique. Avec l'aisance que donne l'habitude, je la ramassais d'un geste et me relevais tout aussi vite. Elle n'était toujours pas partie.

HEAVEN : « Un Gryffondor qui perd ses moyens face à une Serpentarde, qui plus est est de trois ans sa cadette ? Du jamais vu, du moins à ma connaissance.

« ce ton hautain me faisait sortir de mes gonds généralement, mais je n'avais pas envie que cette étrange rencontre finisse en duel : je risquerais de finir en retenue à cause de cela, bien que ça ne me dérange pas tant que ça puisque cela me permettait de me retrouver généralement seul et ainsi réfléchir, longuement, tout en étant occupé à une tâche pour le moins déplaisante. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Par la barbe de merlin, j'avais envie de les embrasser. De les caresser du bout de mes doigts. Il fallait absolument que je me ressaisisse. Il le fallait. J'étais avec Ludivine après tout, celle qui partageait ma vie, du moins pour l'instant. Heaven murmura quelque chose qui me fut impossible de déchiffrer, bien que j'en aies particulièrement envie. Sa voix était étrangement envoutante.

« Mon regard était perdu dans les siens. Mais au fond de moi, le détestais-je réellement ? Je pouvais y répondre. Autant je le trouvais mystérieux, autant il m’énervait. Son regard ténébreux me fixait. Etais-je gênée sous ses regards ? Je ne sais pas vraiment. Cette phrase, était dite sous une incroyable finesse. Il ne l’avait prévu. Etais-je vexée ? Sans aucun doute, j’avais horreur qu’on me parle sur ce ton. Surtout qu’il ne la regrettait. Je ne pouvais lui rendre la pareille, il fallait que je me l’avoue. Cette fois si, c’était vrai. Mais il y avait aussi du faux. Ce n’est pas par ce que je suis « nouvelle » ; que je ne connaissais rien à Poudlard. Quel gars hautain celui-là. N’avait-il pas honte à parler sur ce ton à une jeune fille ? Bien sur que non Jack Harry McAdam n’avait jamais honte & c’est certainement une de ses qualités là qui m’énervais le plus. Non ! Toutes ses qualités en général m’énervaient. Sans aucunes exceptions. Mais malheureusement, il m’attirait. Chaque mot sortant de sa bouche, chaque son qu’il procurait me donner envie de lui parler encore plus ou de l’embrasser. Un bruit sonore se fit entendre. Bien entendu, je suivis du regard la chose qui tombait bruyamment sur le sol. Un sourire s’inclina sur le coin de ma fine bouche. C’était une baguette ; mais pas la baguette de n’importe qui. C’était celle de Jack. Désolée, je suis comme ça. Quand l’opportunité me venais je ne pouvais m’empêcher de moquait du monde & personne ne pouvait ne m’en empêcher.

« Un Gryffondor qui perd ses moyens face à une Serpentarde, qui plus est est de trois ans sa cadette ? Du jamais vu, du moins à ma connaissance.

C’était – juste au passage – dit sur mon ton dès plus sinique & des plus étonnait. Mon sourire narquois ne c’était pas effacer. Il me fesait bien rire. Si j’étais maquillé ? Non, je préférais de loin restait totalement naturel. Même s’il m’arrivait de me maquiller, comme toutes les filles de mon âge. Quand j'avais ma période maquillage; j'étais maquiller sur un ton très "rouge". Oui, rouge à lèvre, vêtement ... Tous! Son regard me transperçait, je me demandais même de temps en temps s’il n’arrivait pas par hasard à lire dans mes pensés. Non d’une choco grenouille, s’il savait à quoi je pensais à ce moment précis ce Gryffondor à la noix se moquerait de moi pendant toute sa. Ce que je fis à ce moment précis était une chose que jamais je n’aurais dû dire. Ô Seigneur, comment aurais-je pu dire une chose pareille. J’étais vraiment perdu dans mes pensés & le pire c’est que j’ai parlé pour l’exprimé cette foutu pensé !

« Si tu savais …

Aïe ! Misère. Que ce que je venais bien de dire ? Heureusement pour moi, il ne m’avait pas entendu & puis de toute façon je pouvais encore inventé. Le début de cette phrase sans aucun sens n’était pas totalement exprimé & encore moi la fin. Le sentiment que je ressentais en ce moment même était une gêne immense. J’aurais voulu-en ce moment précis- me mettre dans une discrétion absolue. Non, encore mieux me faire toute petite comme une souris & me cacher dans un petit trou. C’était bien la première fois que je me sentais rougir à vu d’œil. Non ! Il ne fallait pas. Heaven, reprend toi bon sang d’bon soir. Jack me verra & se moquera de moi. Une fois de plus. Décidemment, j’en avais plus que marre de lui. »

» Heaven - I kissed a girl; I like did !-
» Moment de solitude [Heaven]
» &-Admin- Heaven Joyce jonshon ♥
» Me voici, bravant le regard des Serpentards ! (Heaven ♥)